Lettre à mon chat
Mon très cher chat,
Ce n’est pas parce que c’est toi qui commandes ici que tu dois commencer à régenter nos heures de rentrées et de sorties, tu sais très bien qu’il y a toujours au moins l’un de nous deux (sauf la fois ou nous sommes joyeusement à notre corps défendant aller à un concert, chose pour laquelle, dois-je te le rappeler tu nous as sévèrement punis !). Oui mon chat, j’ai offert un verre d’apéritif à mes collègues mais il y avait plus de soft drinks que de boissons alcoolisées et étant je te le rappelle sous antibiotiques pour une trachéite, je n’ai bu que du jus de fruits qui devait d’ailleurs provenir d’un pays musulmans car il y avait indiqué sur le contenant « riche en anti occidents » !
Je te signale que je suis gentiment passé faire les courses sur le marché et que j’ai immédiatement été bêcher, repiquer des potimarrons et des courgettes, semer une ligne de radis et mettre des semences de grosses blondes paresseuses en couche (c’est marrant la fin de la phrase) !
Pour ta gouverne, Ludwig vient de remplir ta gamelle de royal matou et de changer l’eau de ton écuelle !
Alors mon petit chat, maintenant je fais ce que je veux !
Ton Zhumain qui vient d’avoir 46 ballets, qui a toutes ses dents sauf celles de sagesse parce qu’il paraît que décemment on ne peut pas les lui accorder et qui syndicalement a un minimum de droits.
Aie ! Ouille !
Oui Maître, je fais la maintenance du blogue et je vais coucher !